pour avoir une bonne combustion, il vaut mieux qu'elle soit sous forme gazeuse, c'est entre autre pour cela que l'on n'hésite pas a injecter sur une soupape fermée et chaude, par exemple.
Mais d'un point de vue puissance, il vaut mieux des petites gouttelettes, car cela prend moins de place que la vapeur.
Tout est donc histoire de compromis...
Ok, donc pas trop d'intérêt. Le mieux étant sûrement d'être pile à la limite entre les deux états.
gml a écrit :Ok, donc pas trop d'intérêt. Le mieux étant sûrement d'être pile à la limite entre les deux états.
Non, le mieux est d'avoir 2 injecteurs a distance différentes des soupapes et avec des atomisations différentes, pour utiliser l'un ou l'autre ou les deux à la fois suivant la charge demandée au moteur.
Cela se fait au moins sur des moteurs de moto a forte cylindrée unitaire.
En effet c'est intéressant comme idée. Pourquoi n'est-ce pas plus développé ?
gml a écrit :En effet c'est intéressant comme idée. Pourquoi n'est-ce pas plus développé ?
Cela se fait toujours. Mais ca coute deux fois plus d'injecteurs et un calculateur capable de piloter 8 injecteurs dans le cas d'un 4 cylindres auto, avec des cartographies specifiques... juste une question de cout, donc.
cela se fait donc facilement sur les gros bicylindres sportifs.
qui plus est, pour injecter sur des soupapes, il faut qu'il y en ait... des soupapes.
Le gaz est très bien pour la détonique, mais pour la combustion, ainsi que la puissance, il est préférable d'avoir la plus grande surface de contact entre le comburant et le combustible.
Comme l'essence d'une manière générale à une température d’ébullition comprise entre 20 et 200 °C, l'injection sur une surface chaude permet de faire un fluide biphasique, dont une phase -gazeuse- sert de détonateur (pour mieux disperser le front de flamme) et une seconde phase -liquide sous forme de très fine gouttelettes- pour la puissance.
Sachant que lors de l'injection, il y a toujours plus ou moins l'injection de ces 2 phases en proportions plus ou moins importantes.
Merci pour toutes ces lumières, très intéressant !
Du coup à l'inverse, sur une 8 à hydrogène, l'idéal serait donc de liquéfier une partie à l'injection ? Il parait qu'on perd de la puissance sur une 8 hydrogène.
Joli jeux de mot !
Et je crois que la puissance est quasiment divisé par 2 mais plus besoin de catalyseur 