[VIDEO] Ferrari Rendez-vous à Paris, 1976(Stupéfiant)

Discutez ici des véhicules autre que la RX-8
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roadrunner
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[VIDEO] Ferrari Rendez-vous à Paris, 1976(Stupéfiant)

Message par roadrunner »

Un bon petit moment, surtout avec du son !!!

Années 70 !!

Années de liberté, délicieusement politiquement incorrectes, où la police était là plutôt pour arrêter des bandits et non pas pour rester
au bord des routes avec leurs radars stupides pour nous rendre la vie
infernale et remplir les coffres des gouvernements, ainsi que les égos et la bonne conscience des politiciens.

En 1976, après avoir terminé son dernier film, Claude Lelouch s'est trouvé avec un bobine où restait une dizaine de minutes non utilisés.

Il a alors eu l'idée géniale d'organiser une espèce de course dans la capitale française.
Sans demander d'autorisation à personne (eh, oui, cela a existé, il n'y a pas si longtemps que ça) et avec l'aide de quelques-uns de ses collaborateurs, Lelouch décide de tourner le film par un beau
matin du mois d'août, profitant ainsi d'une circulation plutôt légère.

Partant de la Porte Dauphine jusqu'à Montmartre, le trajet choisi est un des plus beaux de la ville : Av. Foch, Place de l'Etoile, Champs Elysées, Concorde, Louvre, Opéra, Pigalle, Montmartre.

La voiture est la Ferrari 275 GTB du metteur en scène lui même. Le
film fait presque 9 minutes, en pleine vitesse par les rues de Paris, et il
est dit que, lorsqu'il a présenté le film au public, le metteur-en-scène a
été interrogé pour donner des informations sur qui aurait piloté la
voiture.

Il a répondu qu'il s'agissait d'un pilote de F-1, mais s'est refusé à révéler son nom. Plus tard, après des investigations, la police parisienne est arrivée à deux noms, Jacques Laffitte et Jacky Ickx.

Fermez les volets ou les tentures si vous pouvez (la scène a été filmé au petit matin), et n'oubliez surtout pas le son, qui est fabuleux !

Puis, cliquez ici -----> http://video.google.com/videoplay?docid ... 3877111213

un double click sur le petit écran du film pour l'avoir en plein écran.

Dernière modification par roadrunner le 03 mai 2006, 09:54 AM, modifié 2 fois.

bin maintenant j' ai l'impression de conduire sur le toit de ma 8 !!

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Daff94
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Message par Daff94 »

Ce qui est impressionnant c'est de voir le peu de voiture dans les rues ... même stationnées ... bref ... les temps changent :( ... faudrait essayer de la refaire à notre époque ... peut être vers 3h du matin :D

Etre raisonnable c'est aussi réaliser ses rêves

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patch
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Message par patch »

[b]RX8 Performance 231ch Brillant Black[/b]
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roadrunner
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Message par roadrunner »

oups :oups:

arreté de mettre plein de chose sur ce forum :p

bon je crois que je vais les filmer moi meme les video comme je s'ras sur :yeah:

bin maintenant j' ai l'impression de conduire sur le toit de ma 8 !!

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Wankel
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Message par Wankel »

Je pense honnetement que c'est pas une ferrari, la vitesse a laquelle il va n'est pas élevé, dès le début le dépassement de la vieille peugeot se fait mais non sans mal alors que le son décrit une rupture de 4eme ou 5 qui même pour les ferrari de l'époque est synonyme d'un bon 200. Je pense que la bande son a été rajouté sur une vidéo classique de quelqu'un qui roulait assez vite mais je ne pense pas que ce soit une ferrari. C'est mon point de vue. ;)

2005 RX-8 Performance Winning Blue stock 48500 Kms

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Daff94
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Message par Daff94 »

C'est un court métrage reconnu par un tres grand cineaste.
La prise de son est assurée par son copilote technicien (bande son prise depuis l'exterieur du véhicule). La vitesse de la camera etait egalement assurée par le copilote, a l'époque les cameras embarquées n'etaient aussi performante et portable qu'au jour d'aujourd'hui.

Deplus ... a cette époque une voiture qui roulait a 180 etait une tres grande sportive, il ne faut pas oublier l'évolution automobile des années 80-90.

Bref, c'est mon point de vue ;)

Etre raisonnable c'est aussi réaliser ses rêves

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jmi
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Message par jmi »

bonsoir :salut:
sujet debatut il y a quelque mois il etait poster par syngi si je ne m'abuse(decembre),il y avait quelqu'un qui expliqu'ait trés bien ce qu'etait le vehicule, conduit je me souvient par jacques laffite, mais ce n'etait pas une ferrari parait il. :salut:

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H_Smith
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Message par H_Smith »

jmi a écrit :

bonsoir :salut:
sujet debatut il y a quelque mois il etait poster par syngi

Syngi, Benji, on les confond toujours :D :D ;)

Ford Focus RS II 2010 "bleu cyclone" - The best handling front-wheel-drive hot hatch in the world - Top Gear
Ex-RX8 Performance Lightning Yellow 231cv 2004 ..... un excellent souvenir !

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patch
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Message par patch »

jmi a écrit :

bonsoir :salut:
sujet debatut il y a quelque mois il etait poster par syngi si je ne m'abuse(decembre),il y avait quelqu'un qui expliqu'ait trés bien ce qu'etait le vehicule, conduit je me souvient par jacques laffite, mais ce n'etait pas une ferrari parait il. :salut:

faut cliquer sur les liens juste au dessus ;)

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Brice
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Message par Brice »

Voilà ci-dessous toutes les réponses à vos interrogations sur le court métrage mythique ! Bonne lecture

"C'était un Rendez-Vous", court métrage réalisé en 1976 en plan séquence par Claude Lelouch, parait susciter de très nombreuses interrogations suite à la diffusion grandissante du film sur le net, que certains d'entre vous découvrent et que d'autres redécouvrent avec plaisir …

Qui était au volant ? de quelle marque était la voiture ? les rues étaient-elles bloquées ? …
En somme, comment a été préparé et dans quelles conditions le film a pu être réalisé... Tant de questions, Si peux de réponses, & C'est pourquoi j'ai décidé de réaliser ce mini site, & d'éclaircir le mystère.

Les informations qui suivent ont été vérifiée auprès des organismes tournant autour de Claude Lelouch & diffusée le 20 mars 2006 sur son site officiel.

Avant de commencer :
Qui a dit FERRARI ?
Qui a dit ALPINE ?
Il est vrai que le bruit n'est pas commun à une mercedes...
& Pourtant c'est bien avec elle qu'a été réalisé ce court métrage.
La preuve photo à l'appui.

On peut donc appercevoir le technicien occupé à fixer la caméra sur l'avant de la mercedes.

Ce qui prouve donc que la bande son a bel & bien été ajoutée par la suite.

Prenez maintenant la peine de lire l'entretien de Claude Lelouch réalisé par Yves Alion et Jean Ollé-Laprune pour le livre "Claude Lelouch, mode d'emploi". Il y raconte en exclusivité tous les détails technique, & objectifs de Lelouch dans la réalisation de ce court métrage.

(texte tiré du site Officiel de Claude Lelouch.)

Dans quelles circonstances avez-vous entrepris "C'était un rendez-vous" ?

Je venais d'achever le tournage de "Si c'était à refaire". Quand un film se termine, on effectue les "rendus". J'ai donc demandé à mon régisseur quel métrage de pellicule il nous restait. Après inventaire, nous avions pas mal de chutes, entre 3000 et 4000 mètres au total. Beaucoup de petits rouleaux de 30 ou 50 mètres, mais aussi un magasin de 300 mètres, qu'il était prévu de rendre. Moi, j'avais envie de faire un court métrage que nous aurions placé en première partie du film. Depuis longtemps je voulais raconter l'histoire d'un type en retard à un rendez vous qui commet plein d’infractions pour arriver à l’heure. Pour moi , être à l'heure est une obsession. Je suis capable de prendre des risques inouïs pour ne pas être en retard. J'ai suggéré à mon opérateur Jacques Lefrançois, l'idée d'un plan-séquence, la caméra accompagnant un type qui a rendez-vous à Montmartre avec une fille. Comme il est à la bourre, il traverse Paris à toute allure, en grillant les stops et les feux rouges.

Dans le film, le conducteur prend-il le chemin le plus direct ?

Si un Parisien veut aller de l'avenue Foch à Montmartre, il n'est pas obligé de passer par les guichets du Louvre...
Il va prendre l'avenue de Wagram, bien sûr. Mais, Mous vous en doutez, je voulais en même temps proposer une sorte de reportage. Mon problème était d'élaborer un plan qui n'excède pas dix minutes et qui trouve son intérêt à la toute fin avec la fille qui arrive sur les marches.
J'ai réfléchi au projet. J'ai demandé à Elie Chouraqui, mon assistant à l'époque, de voir quelles autorisations il nous faudrait obtenir. Nous nous sommes vite rendu compte qu'un plan comme celui-ci nécessitait de bloquer tout Paris. Ce n'était même pas la peine de demander nous n'étions pas prêts à mettre en œuvre les moyens d'un long métrage pour réaliser un court. J'ai interrogé un cascadeur : « Si je filme très tôt, qu'est-ce que je risque en grillant les feux rouges ? » Il m'a expliqué que c'était de deux choses l'une. En arrivant à un feu rouge, s'il n'y a personne dans le champ de vision, le risque n'est pas bien grand de passer en force : il faudrait qu'au même moment, un même cinglé déboule à la même vitesse. Et s'il y a quelqu’un dans le champ de vision, il est toujours possible de freiner. Je suis donc parti du postulat que si je roule vite et que je ne vois rien, c'est qu'il n'y a rien ... Le seul inconvénient majeure c'étaient les guichets du Louvre. Ils me faisaient peur à cause de leur absence de visibilité. Pour le tournage, j'ai demandé à Chouraqui de s'y installer avec un talkie-walkie et de me prévenir au moment où j'arrivais. S'il ne me disait rien, c'est que tout allait bien. C'est la seule véritable précaution que j'ai prise. Pour la beauté du film, il fallait vraiment que je ne m'arrête pas. Que je stoppe à un feu rouge, et le film disparaissait. Il y avait d'ailleurs neuf chances sur dix pour que nous n'arrivions pas au bout.

La caméra est fixée à la calandre de la Mercedes. Comment la voiture était-elle équipée ?

Nous avons accroché la caméra sur le pare-chocs de la voiture, une 6,9 litres Mercedes. A l'intérieur nous étions trois, attachés comme des mulets : moi-même au volant, mon chef machino, et mon chef opérateur pour éventuellement changer le diaphragme. Au dernier moment, il a fallu régler un diapo moyen. L'image devait être au ras du sol pour être encore plus spectaculaire. Nous sommes en plein mois d'août. Bien sûr, nous avions décidé de sacrifier le film et de tout arrêter au premier danger. Nous roulions vraiment vite.

Quand vous dites "Nous roulions vite" vous parlez de quelle vitesse ?

La montée de l'avenue Foch, entre 150 et 180 km/h. Les Champs-Élysées à 130 à 150 avec une pointe à 160 km/h au niveau de Franklin Roosevelt. Puis jusqu'à la Concorde, comme c'était bien dégagé, j'ai dû monter à 200 km/h. J'ai pris la place de la Concorde à 150. Sur les quais, j'ai franchi les 200 km/h. J'ai pris les guichets presque normalement, c'est-à-dire à 80 ou 90 km/h. Comme Chouraqui ne m'appelait pas, je suis passé sous les guichets à fond, 100 km/h, car le passage est tout de même assez étroit. Je ne savais pas que le talkie de Chouraqui était en panne ! Je ne l'ai su que le tournage terminé. Puis j'ai remonté l'avenue de l'Opéra. Le carrefour était bloqué par un bus. Pour éviter de ralentir, j'ai dû passer de l'autre côté de la chaussée, des voitures venant en sens inverse. Place de I'Opéra, pas de problème ! J'ai ensuite pris la rue de la Chaussée-d’Antin vers Clichy. Je suis tombé sur des camions-poubelles que je n'ai pu dépasser qu'en montant sur le trottoir. Je croyais ne plus avoir de problèmes. Mais en arrivant rue Lepic, j'ai été bloqué par un type qui livrait. J'ai pris de l'autre côté, vers le paumant Palace, en destruction à l'époque. J'ai remonté l'avenue Rocquencourt, ce qui me rallongeait énormément. Je ne savais pas s'il allait me rester suffisamment de pellicule. J'ai donc pris des rues en sens unique pour arriver à Montmartre dans les temps ...

Vous aviez effectué des repérages ?

J'avais fait le parcours une fois, lentement, pour bien déterminer les passages. Je disposais de l'équivalent de 9-10 minutes de pellicule ! Il me restait 15 secondes pour couper le moteur descendre de voiture et prendre la fille dans mes bras. Nous avions convenu que lorsque je klaxonnerais elle monterait deux marches, pénétrant ainsi dans le champ. Le plan-séquence ne pouvait être réussi que sur ces dernières secondes. Je m'étais dit que si je ne réussissais pas la première prise, je ne recommencerais pas. Par superstition. Si le miracle devait avoir lieu, il aurait lieu ... Et il a eu lieu. En forçant quand même le destin, puisque nous avons grillé dix-huit feux rouges.

Comment expliquez-vous la notoriété de ce court métrage, qui est devenu un film culte, ce qui est plus que rare peur un film court...

J'ai montré le film un peu partout. Il n'a pas toujours été très bien accueilli compte tenu de son manque de sens civique flagrant, ce que je ne saurais contester. Mais il a aussi ses fana. Quand j'ai montré le film pour la première fois à Los Angeles, où le non-respect des règles de conduite est toujours fortement sanctionné, le triomphe s'est mêlé à d'incroyables sifflets. "C'était un rendez-vous" a toujours suscité la polémique, mais il montre aussi tout ce qu'on aime dans le cinéma. Comme j'aime le cinéma plus que la loi ... Je savais que je tenais un morceau de bravoure. Je me disais, en toute modestie, qu'il y avait là la possibilité de faire l'un des plus beaux plans de l'histoire du cinéma. Les plans-séquences de dix minutes sont rares, en raison de l'étroitesse du magasin de la caméra. Même Hitchcock dans "La Corde" a anticipé ses changements de pellicule.

Vous avez repris ce principe de courses sous différentes formes.

Dans "Un homme et une femme : vingt ans déjà" , mais c'était sur un circuit, tout comme dans "Partir Revenir". Pour "Le Chat et la Souris", réalisé quelque temps plus tôt, nous avions expérimenté la chose. Mais le tournage était bétonné avec des flics devant et derrière. Pour "C'était un rendez-vous", nous avons fait un truc de voyou.

Qu'est-ce que vous risquiez ?

D'abord, un accident ! Ensuite, les conséquences d'un tournage sans autorisation. Enfin un retrait de permis de conduire. Le film est beau par sa prise de risque. S'il a eu autant de succès et qu'il prête tant à discussion, c'est qu'il est risqué.

Vous aimez les courts métrages ?

D'une certaine façon, il est plus difficile de faire un court qu'un long. Economiquement c'est un cauchemar. Artistiquement, il faut être dans l'essentiel. Quand on regarde un court métrage, on sait tout de suite si son signataire a de l'avenir dans le cinéma. Quand j'ai vu le court métrage de Xavier Giannoli par exemple, j'ai su qu'il s'agissait d'un vrai metteur en scène.

Voici l'itinéraire utilisé par Lelouch lors du tournage de "C'était un Rendez-Vous"

Anecdote
« Je roule comme Trintignant dans Un homme et une femme, pied au plancher, compteur bloqué à cent quatre-vingts, prenant tous les risques. Et même davantage, puisque je ne suis pas au rallye de Monte-Carlo, mais en plein Paris. À côté de moi, mon chef opérateur contrôle la vitesse de la caméra accrochée au pare-chocs. Nous brûlons systématiquement tous les feux rouges. Les rues et les avenues défilent à une vitesse terrifiante.

A ce moment là, je me dis que les spectateurs seront collés à leurs fauteuils, écrasant du pied un frein imaginaire. Car c'est un film, bien sûr, que je tourne. Neuf minutes trente secondes. Neuf minutes trente secondes de pellicule, c'est ce qui me restait à la fin du tournage de Si c'était à refaire, au moment des rendus. Trouvant dommage de laisser perdre ces précieux trois cents mètres de pellicule, j'en ai profité pour réaliser un projet qui me tenait à cœur depuis longtemps : un film en un seul plan-séquence où la caméra traverserait Paris à grande vitesse, son regard étant celui d'un homme qui conduit comme un fou parce qu'il est en retard à un rendez-vous.

J'avais eu cette idée un jour où, moi qui suis toujours ponctuel, j'étais dans la même situation. Comme il était vital que j'arrive à l'heure, j'ai traversé Paris à une vitesse hallucinante, brûlant des feux rouges, empruntant des sens interdits, prenant des risques insensés. Comme je suis en train de le faire en ce moment même. Cinq cent soixante-dix secondes, pas une de plus, c'est le temps que j'ai pour effectuer le trajet porte Dauphine-place du Tertre. Avec deux principaux problèmes techniques. Le premier consiste à coordonner le parcours de la voiture avec l'action des dix dernières secondes, quand Gunilla, ma compagne de l'époque (qui est aussi la mère de ma fille Sarah) s'avancera vers le véhicule qui s'arrêtera devant elle. C'est le bruit du moteur, à mon approche de la place du Tertre, qui l'avertira qu'il est temps de s'avancer jusque dans le champs de la caméra. Le second problème réside dans l'impossibilité d'assurer la sécurité de l'opération. J'ai limité les risques en tournant ce film cascade au mois d'août, à cinq heures trente du matin, au lever du jour. La circulation est donc quasiment inexistante. Je n'ai pu cependant obtenir l'autorisation de bloquer les rues débouchant sur mon parcours. Un véhicule peut donc déboîter devant moi à n'importe quel moment. Si cela se produit, je prie pour avoir le coup d'œil et les réflexes nécessaires pour réagir au quart de seconde. L'étape la plus dangereuse du parcours demeure le passage des guichets du louvre. Il n'y a aucune visibilité à la sortie. Si une voiture surgit à ce moment devant mon capot, la collision sera inévitable. J'ai donc posté mon assistant, Élie Chouraqui, à cet endroit stratégique. Grâce à son talkie-walkie, il me préviendra en cas de danger. J'arrive à la hauteur des guichets du Louvre. Aucun signal de la part de « Chouchou ». Je fonce. Le reste du parcours s'accomplit sans problème. Je ralentis place du Tertre, et Gunilla, avec un chronométrage parfait, s'avance à ma rencontre. Un quart d'heure plus tard, je retrouve Chouraqui, en train de bricoler son « talkie ».

— Qu'est ce qui se passe ?
— C'est cette saloperie ! me dit-il en désignant l'appareil. Il est tombé en panne au début de la prise !

J'ai un grand frisson d'angoisse rétrospectif.

Debout dans le bureau du préfet de police, j'ai la sensation d'être un enfant puni. Je m'apprête d'ailleurs à l'être et sévèrement.

D'une voix de procureur, le préfet, qui m'a personnellement convoqué, dresse à mon intention la liste de toutes les infractions que j'ai commises pendant les quelques minutes de tournage de Pour un rendez-vous. Elle est interminable. Quand il a fini, il lève sur moi un œil noir et dit en avançant la main :

— Remettez-moi votre permis de conduire, s'il vous plait.

Le moment serait mal choisi pour discuter. Je m'exécute. Le préfet de police s'empare du document, le contemple rêveusement pendant quelques secondes, puis... me le rend avec un large sourire.

— Je m'étais engagé à vous le retirer, me dit-il. Mais je n'ai pas précisé pour combien de temps.

Devant ma stupéfaction, il ajoute :

— Mes enfants adorent votre petit film ! »

Claude Lelouch

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Brice
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Message par Brice »

Voilà ci-dessous toutes les réponses (provenant d'un site) à vos interrogations sur le court métrage mythique ! Bonne lecture

"C'était un Rendez-Vous", court métrage réalisé en 1976 en plan séquence par Claude Lelouch, parait susciter de très nombreuses interrogations suite à la diffusion grandissante du film sur le net, que certains d'entre vous découvrent et que d'autres redécouvrent avec plaisir …

Qui était au volant ? de quelle marque était la voiture ? les rues étaient-elles bloquées ? …
En somme, comment a été préparé et dans quelles conditions le film a pu être réalisé... Tant de questions, Si peux de réponses, & C'est pourquoi j'ai décidé de réaliser ce mini site, & d'éclaircir le mystère.

Les informations qui suivent ont été vérifiée auprès des organismes tournant autour de Claude Lelouch & diffusée le 20 mars 2006 sur son site officiel.

Avant de commencer :
Qui a dit FERRARI ?
Qui a dit ALPINE ?
Il est vrai que le bruit n'est pas commun à une mercedes...
& Pourtant c'est bien avec elle qu'a été réalisé ce court métrage.
La preuve photo à l'appui.

On peut donc appercevoir le technicien occupé à fixer la caméra sur l'avant de la mercedes.

Ce qui prouve donc que la bande son a bel & bien été ajoutée par la suite.

Prenez maintenant la peine de lire l'entretien de Claude Lelouch réalisé par Yves Alion et Jean Ollé-Laprune pour le livre "Claude Lelouch, mode d'emploi". Il y raconte en exclusivité tous les détails technique, & objectifs de Lelouch dans la réalisation de ce court métrage.

(texte tiré du site Officiel de Claude Lelouch.)

Dans quelles circonstances avez-vous entrepris "C'était un rendez-vous" ?

Je venais d'achever le tournage de "Si c'était à refaire". Quand un film se termine, on effectue les "rendus". J'ai donc demandé à mon régisseur quel métrage de pellicule il nous restait. Après inventaire, nous avions pas mal de chutes, entre 3000 et 4000 mètres au total. Beaucoup de petits rouleaux de 30 ou 50 mètres, mais aussi un magasin de 300 mètres, qu'il était prévu de rendre. Moi, j'avais envie de faire un court métrage que nous aurions placé en première partie du film. Depuis longtemps je voulais raconter l'histoire d'un type en retard à un rendez vous qui commet plein d’infractions pour arriver à l’heure. Pour moi , être à l'heure est une obsession. Je suis capable de prendre des risques inouïs pour ne pas être en retard. J'ai suggéré à mon opérateur Jacques Lefrançois, l'idée d'un plan-séquence, la caméra accompagnant un type qui a rendez-vous à Montmartre avec une fille. Comme il est à la bourre, il traverse Paris à toute allure, en grillant les stops et les feux rouges.

Dans le film, le conducteur prend-il le chemin le plus direct ?

Si un Parisien veut aller de l'avenue Foch à Montmartre, il n'est pas obligé de passer par les guichets du Louvre...
Il va prendre l'avenue de Wagram, bien sûr. Mais, Mous vous en doutez, je voulais en même temps proposer une sorte de reportage. Mon problème était d'élaborer un plan qui n'excède pas dix minutes et qui trouve son intérêt à la toute fin avec la fille qui arrive sur les marches.
J'ai réfléchi au projet. J'ai demandé à Elie Chouraqui, mon assistant à l'époque, de voir quelles autorisations il nous faudrait obtenir. Nous nous sommes vite rendu compte qu'un plan comme celui-ci nécessitait de bloquer tout Paris. Ce n'était même pas la peine de demander nous n'étions pas prêts à mettre en œuvre les moyens d'un long métrage pour réaliser un court. J'ai interrogé un cascadeur : « Si je filme très tôt, qu'est-ce que je risque en grillant les feux rouges ? » Il m'a expliqué que c'était de deux choses l'une. En arrivant à un feu rouge, s'il n'y a personne dans le champ de vision, le risque n'est pas bien grand de passer en force : il faudrait qu'au même moment, un même cinglé déboule à la même vitesse. Et s'il y a quelqu’un dans le champ de vision, il est toujours possible de freiner. Je suis donc parti du postulat que si je roule vite et que je ne vois rien, c'est qu'il n'y a rien ... Le seul inconvénient majeure c'étaient les guichets du Louvre. Ils me faisaient peur à cause de leur absence de visibilité. Pour le tournage, j'ai demandé à Chouraqui de s'y installer avec un talkie-walkie et de me prévenir au moment où j'arrivais. S'il ne me disait rien, c'est que tout allait bien. C'est la seule véritable précaution que j'ai prise. Pour la beauté du film, il fallait vraiment que je ne m'arrête pas. Que je stoppe à un feu rouge, et le film disparaissait. Il y avait d'ailleurs neuf chances sur dix pour que nous n'arrivions pas au bout.

La caméra est fixée à la calandre de la Mercedes. Comment la voiture était-elle équipée ?

Nous avons accroché la caméra sur le pare-chocs de la voiture, une 6,9 litres Mercedes. A l'intérieur nous étions trois, attachés comme des mulets : moi-même au volant, mon chef machino, et mon chef opérateur pour éventuellement changer le diaphragme. Au dernier moment, il a fallu régler un diapo moyen. L'image devait être au ras du sol pour être encore plus spectaculaire. Nous sommes en plein mois d'août. Bien sûr, nous avions décidé de sacrifier le film et de tout arrêter au premier danger. Nous roulions vraiment vite.

Quand vous dites "Nous roulions vite" vous parlez de quelle vitesse ?

La montée de l'avenue Foch, entre 150 et 180 km/h. Les Champs-Élysées à 130 à 150 avec une pointe à 160 km/h au niveau de Franklin Roosevelt. Puis jusqu'à la Concorde, comme c'était bien dégagé, j'ai dû monter à 200 km/h. J'ai pris la place de la Concorde à 150. Sur les quais, j'ai franchi les 200 km/h. J'ai pris les guichets presque normalement, c'est-à-dire à 80 ou 90 km/h. Comme Chouraqui ne m'appelait pas, je suis passé sous les guichets à fond, 100 km/h, car le passage est tout de même assez étroit. Je ne savais pas que le talkie de Chouraqui était en panne ! Je ne l'ai su que le tournage terminé. Puis j'ai remonté l'avenue de l'Opéra. Le carrefour était bloqué par un bus. Pour éviter de ralentir, j'ai dû passer de l'autre côté de la chaussée, des voitures venant en sens inverse. Place de I'Opéra, pas de problème ! J'ai ensuite pris la rue de la Chaussée-d’Antin vers Clichy. Je suis tombé sur des camions-poubelles que je n'ai pu dépasser qu'en montant sur le trottoir. Je croyais ne plus avoir de problèmes. Mais en arrivant rue Lepic, j'ai été bloqué par un type qui livrait. J'ai pris de l'autre côté, vers le paumant Palace, en destruction à l'époque. J'ai remonté l'avenue Rocquencourt, ce qui me rallongeait énormément. Je ne savais pas s'il allait me rester suffisamment de pellicule. J'ai donc pris des rues en sens unique pour arriver à Montmartre dans les temps ...

Vous aviez effectué des repérages ?

J'avais fait le parcours une fois, lentement, pour bien déterminer les passages. Je disposais de l'équivalent de 9-10 minutes de pellicule ! Il me restait 15 secondes pour couper le moteur descendre de voiture et prendre la fille dans mes bras. Nous avions convenu que lorsque je klaxonnerais elle monterait deux marches, pénétrant ainsi dans le champ. Le plan-séquence ne pouvait être réussi que sur ces dernières secondes. Je m'étais dit que si je ne réussissais pas la première prise, je ne recommencerais pas. Par superstition. Si le miracle devait avoir lieu, il aurait lieu ... Et il a eu lieu. En forçant quand même le destin, puisque nous avons grillé dix-huit feux rouges.

Comment expliquez-vous la notoriété de ce court métrage, qui est devenu un film culte, ce qui est plus que rare peur un film court...

J'ai montré le film un peu partout. Il n'a pas toujours été très bien accueilli compte tenu de son manque de sens civique flagrant, ce que je ne saurais contester. Mais il a aussi ses fana. Quand j'ai montré le film pour la première fois à Los Angeles, où le non-respect des règles de conduite est toujours fortement sanctionné, le triomphe s'est mêlé à d'incroyables sifflets. "C'était un rendez-vous" a toujours suscité la polémique, mais il montre aussi tout ce qu'on aime dans le cinéma. Comme j'aime le cinéma plus que la loi ... Je savais que je tenais un morceau de bravoure. Je me disais, en toute modestie, qu'il y avait là la possibilité de faire l'un des plus beaux plans de l'histoire du cinéma. Les plans-séquences de dix minutes sont rares, en raison de l'étroitesse du magasin de la caméra. Même Hitchcock dans "La Corde" a anticipé ses changements de pellicule.

Vous avez repris ce principe de courses sous différentes formes.

Dans "Un homme et une femme : vingt ans déjà" , mais c'était sur un circuit, tout comme dans "Partir Revenir". Pour "Le Chat et la Souris", réalisé quelque temps plus tôt, nous avions expérimenté la chose. Mais le tournage était bétonné avec des flics devant et derrière. Pour "C'était un rendez-vous", nous avons fait un truc de voyou.

Qu'est-ce que vous risquiez ?

D'abord, un accident ! Ensuite, les conséquences d'un tournage sans autorisation. Enfin un retrait de permis de conduire. Le film est beau par sa prise de risque. S'il a eu autant de succès et qu'il prête tant à discussion, c'est qu'il est risqué.

Vous aimez les courts métrages ?

D'une certaine façon, il est plus difficile de faire un court qu'un long. Economiquement c'est un cauchemar. Artistiquement, il faut être dans l'essentiel. Quand on regarde un court métrage, on sait tout de suite si son signataire a de l'avenir dans le cinéma. Quand j'ai vu le court métrage de Xavier Giannoli par exemple, j'ai su qu'il s'agissait d'un vrai metteur en scène.

Voici l'itinéraire utilisé par Lelouch lors du tournage de "C'était un Rendez-Vous"

Anecdote
« Je roule comme Trintignant dans Un homme et une femme, pied au plancher, compteur bloqué à cent quatre-vingts, prenant tous les risques. Et même davantage, puisque je ne suis pas au rallye de Monte-Carlo, mais en plein Paris. À côté de moi, mon chef opérateur contrôle la vitesse de la caméra accrochée au pare-chocs. Nous brûlons systématiquement tous les feux rouges. Les rues et les avenues défilent à une vitesse terrifiante.

A ce moment là, je me dis que les spectateurs seront collés à leurs fauteuils, écrasant du pied un frein imaginaire. Car c'est un film, bien sûr, que je tourne. Neuf minutes trente secondes. Neuf minutes trente secondes de pellicule, c'est ce qui me restait à la fin du tournage de Si c'était à refaire, au moment des rendus. Trouvant dommage de laisser perdre ces précieux trois cents mètres de pellicule, j'en ai profité pour réaliser un projet qui me tenait à cœur depuis longtemps : un film en un seul plan-séquence où la caméra traverserait Paris à grande vitesse, son regard étant celui d'un homme qui conduit comme un fou parce qu'il est en retard à un rendez-vous.

J'avais eu cette idée un jour où, moi qui suis toujours ponctuel, j'étais dans la même situation. Comme il était vital que j'arrive à l'heure, j'ai traversé Paris à une vitesse hallucinante, brûlant des feux rouges, empruntant des sens interdits, prenant des risques insensés. Comme je suis en train de le faire en ce moment même. Cinq cent soixante-dix secondes, pas une de plus, c'est le temps que j'ai pour effectuer le trajet porte Dauphine-place du Tertre. Avec deux principaux problèmes techniques. Le premier consiste à coordonner le parcours de la voiture avec l'action des dix dernières secondes, quand Gunilla, ma compagne de l'époque (qui est aussi la mère de ma fille Sarah) s'avancera vers le véhicule qui s'arrêtera devant elle. C'est le bruit du moteur, à mon approche de la place du Tertre, qui l'avertira qu'il est temps de s'avancer jusque dans le champs de la caméra. Le second problème réside dans l'impossibilité d'assurer la sécurité de l'opération. J'ai limité les risques en tournant ce film cascade au mois d'août, à cinq heures trente du matin, au lever du jour. La circulation est donc quasiment inexistante. Je n'ai pu cependant obtenir l'autorisation de bloquer les rues débouchant sur mon parcours. Un véhicule peut donc déboîter devant moi à n'importe quel moment. Si cela se produit, je prie pour avoir le coup d'œil et les réflexes nécessaires pour réagir au quart de seconde. L'étape la plus dangereuse du parcours demeure le passage des guichets du louvre. Il n'y a aucune visibilité à la sortie. Si une voiture surgit à ce moment devant mon capot, la collision sera inévitable. J'ai donc posté mon assistant, Élie Chouraqui, à cet endroit stratégique. Grâce à son talkie-walkie, il me préviendra en cas de danger. J'arrive à la hauteur des guichets du Louvre. Aucun signal de la part de « Chouchou ». Je fonce. Le reste du parcours s'accomplit sans problème. Je ralentis place du Tertre, et Gunilla, avec un chronométrage parfait, s'avance à ma rencontre. Un quart d'heure plus tard, je retrouve Chouraqui, en train de bricoler son « talkie ».

— Qu'est ce qui se passe ?
— C'est cette saloperie ! me dit-il en désignant l'appareil. Il est tombé en panne au début de la prise !

J'ai un grand frisson d'angoisse rétrospectif.

Debout dans le bureau du préfet de police, j'ai la sensation d'être un enfant puni. Je m'apprête d'ailleurs à l'être et sévèrement.

D'une voix de procureur, le préfet, qui m'a personnellement convoqué, dresse à mon intention la liste de toutes les infractions que j'ai commises pendant les quelques minutes de tournage de Pour un rendez-vous. Elle est interminable. Quand il a fini, il lève sur moi un œil noir et dit en avançant la main :

— Remettez-moi votre permis de conduire, s'il vous plait.

Le moment serait mal choisi pour discuter. Je m'exécute. Le préfet de police s'empare du document, le contemple rêveusement pendant quelques secondes, puis... me le rend avec un large sourire.

— Je m'étais engagé à vous le retirer, me dit-il. Mais je n'ai pas précisé pour combien de temps.

Devant ma stupéfaction, il ajoute :

— Mes enfants adorent votre petit film ! »

Claude Lelouch

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Syngi
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Message par Syngi »

H_Smith a écrit :
jmi a écrit :

bonsoir :salut:
sujet debatut il y a quelque mois il etait poster par syngi

Syngi, Benji, on les confond toujours :D :D ;)

... Elle a le dos large la Syngi !... Image

:D

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H_Smith
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Message par H_Smith »

Bravo Brice pour ces infos :clap: :clap:

Voici donc la fameuse photo

Image

Quel petit malin, ce Lelouch, qui mettait un dessin de Ferrari sur la jaquette du film.
C'était plus vendeur :oh: :oh:

Ford Focus RS II 2010 "bleu cyclone" - The best handling front-wheel-drive hot hatch in the world - Top Gear
Ex-RX8 Performance Lightning Yellow 231cv 2004 ..... un excellent souvenir !

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alinx
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Message par alinx »

la vidéo avec Lelouch qui explique tout lui même en refaisant le parcours avec un journaliste au volant d'une mercedes identique à celle de la photo

[size=75]306 diesel 70hp, 335000km, blanche, enjoliveur plastique & poste cd :)[/size]

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Baphi
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Message par Baphi »

Il a pas eut droit a un PV rétroactivement avec les intérets ...

:merci: pour la vidéo ...

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Benji
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Message par Benji »

Ca m'étonne pour la bande son.
Le bruit colle relativement bien au mouvements de la voiture, et ca doit être assez difficile de remonter toute la bande son d'une autre voiture en l'alignant sur ce film...

Déjà ca, c'est un tour de force... ;)

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CidJ
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Message par CidJ »

en tout cas vu le nombre de feu rouge qu'il se prend au bout d'1 minute il a déja plus de permis.
la vidéo est sympa et c'est vrai qu l'on voi l'évoluiton de la ciculation à paris depuis les 70's.

RX8 Jaune Perfo Pack. Qui fait le malin, tombe dans le ravin.
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