Plus le temps passe, moins j'en ai envie.
En résumé, les voitures étaient loin d'être prêtes quand je suis arrivé mardi après-midi. Les Gallardos n'ont pas voulu démarrer. J'ai vérifié beaucoup de trucs avant que les voitures partent jeudi soir pour Suzuka mais rien n'y fit. Les journées furent très longues avec maxi 3 h de sommeil par nuit, ce qui ne facilite pas la concentration. La pression directe et indirecte, venant du propriétaire du team était énorme. Je sais facilement gérer une pression directe, juqu'à la cassure où j'envois le gars pêter s'il le faut. Mais chaque retard et problème entraînait du travail supplémentaire pour les mécanos du gars, qui ont pour finir travailler JOURS ET NUITS, non-stop, pour satisfaire les demandes excessives du patron. J'ai eu plus de mal à gérer cette pression indirecte, sachant que des personnes soufraient du fait que je n'avais pas démarré les voitures.
Avec l'aide d'un oscilloscope, et de mon esprit critique (qui m'a fait remettre en cause ce que la "base" - mon donneur d'ordre en Angleterre - me disait), que j'ai pu mettre le doigt sur le problème la nuit de vendredi à samedi. Je l'ai confirmé samedi et identifier le P/N du capteur posant problème : un capteur de régime Bosch, qui ne se trouvait pas sur les Gallardos que nous avions démarré sans problème l'année passée.
Quelques anecdotes pour mieux illustrer mon récit :
- jeudi soir, vu que l'embarquement des voiutres et des pièces allait prendre jusqu'aus petites heures du matin, j'ai éxiger qu'on me conduise à un hôtel, que j'ai du payer moi-même vu qu'ils m'avaient déjà réservé une chambre à Suzuka (où on ne serait pas allé avant 4-5h du mat!!!). En plus, il s'agissait d'un LOVE-Hotel, une de ces maisons de passe de luxe.
- vendredi soir, j'ai du demandé à 2 quasi inconnus venu en support de me déposer à mon hôtel, vers 2-3h du matin. Ma valise était en plus dans un autre véhicule disparu je ne sais où.
- j'ai erré pendant des heures samedi après-midi vu que le patron m'ignorait suite à ma révélation que techniquement ses voitures ne démarrerait jamais dans la configuration actuelle. Ce fut après une scéance d'essai de démarrage (parfois avec succès temporaire) pendant laquelle il a gueulé, pêter les plombs, shooté dans la voiture (un comble d'irrespect, vu le temps passé par ses mécanos à les monter). J'ai du m'énerver et lui dire d'arrêter de toucher à l'accélérateur et lui interdire de faire partir la voiture, moteur tournant, mais sans ralenti, sans aucun mise au point.
Je n'ai jamais été aussi content de retourner dans un siège énonomy d'un long courrier. Le long voyage de retour avec escale à Paris CDG et train jusqu'à Bruxelles m'a semblé agréable et doux comme un thé au miel.