Magna rachète Opel

[Benji]

Il restait Fiat et Magna. Fiat a décidé de ne pas surenchérir.

Les dernières discussions restent en cours, mais il y à 95% de chances que Magna soit le nouveau propriétaire d'Opel.

http://edition.cnn.com/2009/BUSINESS/05 ... index.html

[RenesisMsa]

Confirmé ce matin aux news sur la radio...

[Benji]

D'après un "expert", une partie des usines (donc celle d'Anvers?) seraient transformés en hall d'assemblages flexibles (comme celle en autriche), et assemblerait essentiellement des véhicules d'autres marques...

A voir (et ce n'est pas la première fois que j'entends ce genre d'idée)

[R-Ickx-7]

Je pense que finalement Opel s'en sort pas trop mal.
Fiat aurait encore plus emmener cette marque vers le bas, alors que Magna avec son savoir faire et sa rigueur "germanique" va tout faire pour la sauver.

[Benji]

Il est probable que l'usine Opel d'anvers ferme complètement d'ici fin 2010...

http://www.facebook.com/ext/share.php?s ... _G1&ref=nf

L’Allemagne veut fermer Opel AnversBELGA

L’usine Opel d’Anvers devrait fermer ses portes. Des rumeurs circulaient depuis un moment sur une fermeture de ce site. Celle-ci est indiquée noir sur blanc dans un document du ministre allemand de l’Economie Karl-Theodor zu Guttenberg, rapporte le magazine Trends-Tendances. Le ministre-président flamand sortant, Kris Peeters, se dit surpris.

Le ministre-président flamand sortant Kris Peeters a réagi avec surprise. « On ne m’a jamais informé d’une fermeture d’Anvers, encore moins d’une annonce officielle », a souligné Kris Peeters en réaction à une information contenue dans un document du ministère fédéral allemand de l’Economie. « Je n’ai pas ce document en ma possession. Nous étudierons ce document calmement et nous verrons comment nous devons l’interpréter », a ajouté M. Peeters. Le gouvernement flamand a une discussion prévue lundi avec Magna, l’entreprise qui veut reprendre Opel à sa maison-mère GM.

« Les seules fermetures d’usines sont prévues à Luton et Anvers », lit-on dans un document soumis le 27 mai dernier aux membres de la commission parlementaire fédérale allemande de l’Economie. Cette réunion était secrète.

Le 27 mai dernier, les différents plans des repreneurs d’Opel ont été examinés. Trois candidats étaient encore dans la course : Fiat, Magna et Ripplewood. Le plan de Magna prévoit ainsi la fermeture des usines d’Anvers et de Luton, avec, à la clé, 9.600 licenciements en Europe. Selon le journal Die Welt du 11 juin, ce nombre atteindrait désormais 11.600 postes supprimés.

Ripplewood ne voulait pas non plus d’Anvers : l’usine serait fermée ou vendue, explique Trends-Tendances.

Le 21 mai, plusieurs ministres flamands ont discuté avec Siegfried Wolf, co-président de Magna. Kris Peeters, ministre-président flamand (CD&V), avait alors laissé entendre qu’aucune garantie ferme n’avait été donnée. D’un autre côté, la porte n’avait pas non plus été fermée. Une nouvelle réunion est prévue pour le lundi 15 juin, précise Trends-Tendances.

(belga)

[Benji]

Ah ben en fait non...

GM ne vend plus sa marque Opel

mercredi 04 novembre 2009, 08:09

Le constructeur automobile américain General Motors a annoncé mardi qu’il avait décidé de ne plus vendre sa marque allemande Opel au Canadien Magna, en raison d’un « environnement devenu plus favorable », et qu’il tenterait plutôt de la restructurer. Aucune indication n’a été donnée sur l’avenir d’Opel Anvers. Les syndicats examineront la situation dans le courant de la journée.

Le premier constructeur américain va donc se contenter de restructurer « ses opérations en Europe le plus rapidement possible » et présentera son plan « très rapidement » en Allemagne ainsi qu’aux gouvernements concernés, a-t-il poursuivi, dans un bref communiqué.

La restructuration envisagée devrait coûter environ 3 milliards d’euros.

Le constructeur traînait des pieds depuis quelques semaines, générant une crispation de plus en plus vive chez les autorités et les syndicats allemands et semant le doute sur ses intentions.

Mais la vente d’Opel à Magna semblait tellement engagée que l’annonce de mardi est un véritable coup de théâtre.

« Nous comprenons que la complexité et la lenteur de ce processus aient été épuisantes pour tous ceux qui y étaient partie prenante. Mais depuis le début, notre but a été d’assurer la meilleure solution à long terme pour nos clients, employés, fournisseurs et revendeurs », s’est justifié GM.

« Nous sommes reconnaissants du gros travail accompli par les Allemands et les autres gouvernements européens dans la traversée de cette période économique très difficile. Nous apprécions aussi les efforts fournis par Magna et ses partenaires russes pour tenter de parvenir à un accord équitable », a-t-il conclu.

Peu de temps après l’annonce de GM, la direction de Magna a dit accepter la décision du constructeur automobile américain, soulignant qu’il continuera « à soutenir » les deux sociétés (GM et Opel) « dans les défis à venir ».

Berlin « regrette » la décision de General Motors
En Allemagne, les réactions indignées ne se sont pas faites attendre.

Le gouvernement allemand a déclaré mercredi « regretter » la décision de General Motors de conserver Opel, et veut un remboursement du crédit de 1,5 milliard d’euros accordé dans l’attente d’une vente au Canadien Magna.

« Je suis consterné et en même temps énervé que les mois d’efforts pour trouver la meilleure solution possible pour Opel aient échoué à cause de General Motors », a déclaré Roland Koch, le chef du gouvernement régional d’Hesse, où se trouve l’usine de Rüsselsheim.

« Je me fais beaucoup de souci pour l’avenir de l’entreprise et de ses salariés », a-t-il ajouté, exigeant un remboursement des aides publiques versées d’ici le 30 novembre.

Le responsable du comité d’entreprise de l’usine de Bochum (Rhénanie du Nord-Westphalie, ouest), Reiner Einenkel, a lui évoqué « une situation difficile pour les salariés ».

« GM a besoin d’argent pour maintenir Opel en activité et nous veillerons à ce que le gouvernement donne les moyens pour que les sites d’Opel soient préservés », a-t-il ajouté.

Le gouvernement américain a de son côté affirmé n’être pour rien dans la décision de GM, annoncée le jour même d’une visite à Washington de Mme Merkel, qui avait fortement fait pression pour une vente d’Opel à Magna. L’État américain détient plus de 60 % du capital de GM mais assure régulièrement ne pas s’immiscer dans la gestion quotidienne de l’entreprise.

Londres veut « travailler » avec GM sur ses projets pour Opel
Le gouvernement britannique a indiqué de son côté qu’il allait travailler étroitement avec GM sur ses futurs projets pour Opel.

La Grande-Bretagne héberge deux usines Vauxhall (marque britannique jumelle d’Opel) employant 4.700 salariés.

L’attitude des autorités européennes pourrait avoir contribué à la volte-face de GM.

La Commission européenne avait critiqué indirectement la façon dont l’Allemagne, où sont implantés la moitié des 50.000 emplois d’Opel, s’était immiscée dans le choix de Magna et avait proposé des aides pour protéger les emplois allemands au détriment des six autres pays européens abritant des sites.

Les réactions syndicales en Belgique
« Tout comme le reste du monde, nous restons abasourdis en apprenant la décision de General Motors (GM) de ne pas vendre Opel à Magna », indique mercredi le syndicaliste Rudi Kennes (FGTB).

Dans des plans précédents que GM avaient prévus pour Opel, il était question de la fermeture de quatre usines, dont l’enseigne anversoise.

« Anvers a déjà subi de nombreux coups durs mais nous ne voulons pas baisser les bras. En tant que syndicat, nous voulons faire l’impossible pour l’usine anversoise. » M. Kennes part mercredi pour l’Allemagne où une concertation d’urgence est prévue avec Klaus Franz, le président du Conseil d’entreprise européen. « Nous devons maintenant évaluer ce que GM entend par le fait de procéder elle-même à une restructuration. S’agira-t-il de nouveaux plans ou d’anciens ? Les gens attendent à court terme une position de Conseil d’entreprise européen et c’est ce que nous allons livrer. » Le syndicaliste ajoute qu’il serait « néfaste et stupide de réagir de façon émotionnelle actuellement ».

Tout comme son vis-à-vis socialiste, la CSC restait abasourdie mercredi matin après avoir appris la décision du constructeur GM de ne pas vendre Opel à Magna. « Nous ne savons pas encore ce que cela signifie pour les usines européennes et pour Anvers mais nous espérons obtenir plus d’informations rapidement », précise Luc Van Grinsven (CSC).

Luc Van Grinsven précise que les syndicats vont examiner la situation dans le courant de la journée. Il a également rappelé que les premières intentions de GM étaient de fermer l’usine anversoise.

« La semaine dernière, dans le cadre d’un scénario de reprise, nous avons présenté le plan d’entreprise local à Magna et GM. Nous espérons tout de même une réponse positive de la part de GM là-dessus. Magna a toujours été prêt à considérer sérieusement cette proposition », déclare le délégué.

(Source : Lesoir.be)